SpaceX : le prochain essai du Starship pourrait bientôt avoir lieu
Alors que l’entreprise d’Elon Musk vient tout juste de procéder au troisième essai de l’immense vaisseau Starship, SpaceX pourrait procéder à un quatrième tir en mai prochain.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que SpaceX n’a pas l’habitude de baisser les bras. En effet, l’entreprise enchaîne les essais pour son vaisseau spatial Starship. L’année dernière, SpaceX procédait au tout premier essai de vol orbital pour son vaisseau. Malheureusement, celui-ci a explosé en plein vol. Quelques mois plus tard, l’entreprise d’Elon Musk tentait à nouveau d’envoyer le Starship dans l’espace, sans succès.
Mais le troisième essai, qui a eu lieu la semaine dernière, s’est nettement mieux déroulé que les précédents. En effet, le Starship s’est correctement séparé du lanceur Super Heavy, la fusée la plus puissante jamais construite, et a pu survoler notre planète. Cette réussite, bien qu’en demi-teinte, conforte probablement SpaceX dans l’idée de procéder à un nouvel essai au plus vite.
SpaceX : le prochain essai sera-t-il le bon ?
Gwynne Shotwell, présidente et directrice de l’exploitation de SpaceX, déclare ainsi : “Nous allons comprendre ce qui s’est passé sur les deux étages pendant la descente et reprendre le vol, si possible dans environ six semaines“. En d’autres termes, le prochain tir pourrait avoir lieu au début du mois de mai.
Toutefois, tout ne s’est pas parfaitement déroulé au cours du troisième essai. En effet, la Super Heavy et le Starship se sont tous deux désintégrés au cours de leur rentrée atmosphérique. La fusée devait initialement effectuer un amerrissage dans le golfe du Mexique, mais son booster d’atterrissage aurait été victime d’une défaillance, ce qui a provoqué sa destruction à moins de 500 mètres au-dessus de l’eau.
Le Starship a quant à lui atteint sa vitesse orbitale et était en bonne voie pour atteindre sa cible d’atterrissage dans l’océan Indien. Malheureusement, l’immense vaisseau spatial a lui aussi été victime d’un “désassemblage rapide non programmé” (RUD, terme utilisé par SpaceX) et a rendu l’âme environ 50 minutes après le décollage.
La présidente de SpaceX ajoute : “Les choses sont encore en cours d’échange, mais je pense que nous allons vraiment nous concentrer sur la réussite de la rentrée atmosphérique et nous assurer que nous pouvons faire atterrir ces choses là où nous voulons les faire atterrir, avec succès.”
Source : space.com