SpaceX : les fusées Falcon 9 clouées au sol jusqu’à nouvel ordre

La fusée Falcon 9 de SpaceX est très utilisée par l’entreprise d’Elon Musk afin, entre autres, de placer des satellites Starlink en orbite. Mais l’une d’entre elles a été victime d’un problème technique en plein vol, ce qui oblige l’entreprise d’Elon Musk à attendre le feu vert des autorités avant de continuer ses opérations.

SpaceX est bien connu pour son Starship, propulsé par l’un des lanceurs de l’entreprise, la Super Heavy, qui est la fusée la plus puissante jamais construite. Mais il ne faut pas oublier que la plupart des opérations menées par l’entreprise d’Elon Musk, qui a récemment battu un nouveau record, sont effectuées en utilisant la fusée Falcon 9. En effet, l’année dernière, la Falcon 9 a été utilisée pour pas moins de 92 lancements. Mais, alors que l’engin était sur le point de réaliser son 70ᵉ lancement de l’année 2024, celui-ci a été victime d’une défaillance technique.

Crédit photo : SpaceX

La fusée Falcon 9 en question était chargée de réaliser la mission Starlink Group 9-3, qui visait à placer davantage de satellites Starlink en orbite. Mais, au cours de son ascension, la fusée a été victime d’une fuite, et n’a pas réussi à rallumer son deuxième étage supérieur. Par conséquent, SpaceX n’a pu placer en orbite qu’une dizaine de satellites sur la vingtaine d’appareils Starlink à bord.

SpaceX perd la moitié de ses satellites Starlink

SpaceX précise : « Le deuxième étage de Falcon 9 a effectué sa première combustion de manière nominale, mais une fuite d’oxygène liquide s’est développée sur le deuxième étage. Après un rallumage prévu du moteur de l’étage supérieur pour augmenter le périgée – ou le point le plus bas de l’orbite – le moteur Merlin Vacuum a connu une anomalie et n’a pas été en mesure de terminer sa deuxième combustion. »

À la suite de cet échec, SpaceX a déclaré que les satellites Starlink avaient été déployés sur « une orbite plus basse que prévu ». Par conséquent, la moitié des satellites n’ont pas bénéficié de suffisamment de poussée pour atteindre leur orbite définitive, et devraient bientôt venir se désintégrer lors de leur rentrée atmosphérique

Toutefois, SpaceX affirme que ces derniers « ne constituent pas une menace pour les autres satellites en orbite ou pour la sécurité publique ». Quoi qu’il en soit, SpaceX doit désormais atteindre le feu vert de l’administration fédérale de l’aviation (FAA), qui a déjà suspendu les lancements du Starship suite à l’explosion survenue lors du premier essai orbital du vaisseau.

Source : theverge