SpaceX : l’explosion du Starship aurait troué l’atmosphère de notre planète
Si l’immense vaisseau Starship de SpaceX semble désormais être relativement au point, il ne faut pas oublier que celui-ci a explosé à deux reprises. Et, selon une nouvelle étude, ces explosions auraient creusé un trou dans l’atmosphère.
Le dernier essai en date du Starship fut un succès retentissant pour SpaceX, qui a réussi à faire voler son vaisseau dans des conditions acceptables. Il est toutefois important de rappeler que ses essais ne se sont pas toujours aussi bien déroulés. En effet, à l’occasion du tout premier vol orbital du Starship, celui-ci est parti en fumée quelques minutes après son décollage, avant d’exploser une nouvelle fois lors du second essai. Pire : une étude suggère que l’une de ces explosions aurait creusé un trou dans l’ionosphère de notre planète.
Il est ici question du second essai explosif du Starship de SpaceX, qui s’est déroulé le 18 novembre dernier. Le booster de la fusée Super Heavy a ainsi explosé à une altitude d’environ 90 km après s’être séparé de son deuxième étage. Pour rappel, l’ionosphère de notre planète s’étend de 80 à 650 km au-dessus du sol. Celle-ci a donc été directement impactée par l’explosion du Starship.
Starship : un trou de plus d’un millier de kilomètres de long
Selon les chercheurs, le Starship, qui se déplaçait plus vite que la vitesse du son, a envoyé des ondes de choc acoustiques coniques à travers cette région. L’auteur principal de l’étude en question, Yury Yasyukevich, précise ainsi : « Elles avaient une très grande amplitude, mais le plus inattendu était qu’il y avait de nombreuses oscillations et que les ondes se propageaient en direction du nord. Habituellement, lorsque des engins spatiaux sont lancés, on observe que les ondes se propagent vers le sud. »
Les ondes sonores générées par l’explosion du Starship auraient ainsi fait « disparaître » les électrons, formant ainsi un trou ionosphérique qui s’étendait jusqu’à 1 200 km. Le chercheur affirme : « Habituellement, de tels trous se forment à la suite de processus chimiques dans l’ionosphère, en raison de l’interaction avec le carburant des moteurs. » Heureusement, ce trou se serait refermé de lui-même au bout de 30 à 40 minutes, selon les chercheurs.
Source : futursim