Starliner : la NASA veut se débarrasser du vaisseau défectueux le plus rapidement possible
Voilà plusieurs mois que deux astronautes de la NASA sont coincés à bord de l’ISS, leur vaisseau Starliner de Boeing étant incapable de les ramener sur Terre en toute sécurité. La NASA va donc se débarrasser du vaisseau, en attendant que SpaceX vienne récupérer les astronautes.
La saga Starliner semble ne jamais prendre fin. Le vaisseau de Boeing, lancé en juin dernier, devait effectuer son tout premier vol habité vers la Station spatiale internationale. Si celui-ci a réussi la première partie de sa mission, à savoir déposer deux astronautes de la NASA à bord de l’ISS, les choses se sont rapidement compliquées. En effet, peu de temps après son amarrage, le Starliner a été victime de fuites, rendant impossible le retour des astronautes.
Face à ces multiples déconvenues, la NASA a pris la décision d’annuler le retour des astronautes à bord du Starliner. L’agence a ensuite choisi SpaceX et sa capsule Dragon pour rapatrier les astronautes le plus rapidement possible. Par conséquent, l’agence a prévu de ramener le Starliner vide, afin de pouvoir analyser les problèmes dont il est actuellement victime. Et, apparemment, cette « simple » manœuvre inquiète la NASA, qui a choisi d’éloigner le vaisseau de l’ISS le plus rapidement possible afin d’éviter tout dommage collatéral.
Starliner : la NASA chercherait-elle à éviter un accident ?
Il semblerait ainsi que la NASA joue la carte de la sécurité au maximum, en effectuant une « combustion de dégagement », qui, selon Anthony Vareha, directeur de vol principal du Centre spatial Johnson de la NASA, constitue « un moyen plus rapide de s’éloigner de la station, qui sollicite beaucoup moins les propulseurs ».
Le responsable précise : « La raison pour laquelle nous avons choisi d’effectuer cette combustion de dégagement est simplement qu’elle permet au véhicule de s’éloigner plus rapidement de la station et, sans l’équipage à bord, de prendre le contrôle manuel si nécessaire. Il y a beaucoup moins de variables à prendre en compte lors de la combustion de rupture, ce qui nous permet de mettre le véhicule sur sa trajectoire de retour beaucoup plus tôt. »
Source : futurism