Tesla commence à déployer la conduite autonome dans ses Cybertrucks

Le système de conduite autonome (Full Self Driving, ou FSD), cher à Elon Musk, est en train d’arriver à bord du Cybertruck. Malheureusement, il semblerait que ce dernier ne soit pas tout à fait au point…

Le patron de X, SpaceX et Tesla, Elon Musk, vante depuis longtemps les mérites de son système de conduite autonome. Le FSD a beaucoup fait parler de lui, pour le meilleur comme pour le pire. On a par exemple pu voir une Tesla sous Autopilot foncer dans un train, et même dans une voiture de police, heureusement sans faire de victimes. Mais cela ne semble visiblement pas empêcher Tesla d’aller de l’avant, l’entreprise étant en train de déployer le FSD sur ses pickups futuristes.

Crédit photo : Tesla

Toutefois, l’entreprise d’Elon Musk reste prudente, et permet seulement à un petit groupe de testeurs de bénéficier de cette mise à jour. Il s’agirait d’ailleurs d’une version « supervisée » du système d’aide à la conduite, qui nécessite une attention toute particulière de la part du conducteur. D’ailleurs, le système fourni par Tesla est encore en Early Access, et est visiblement loin d’être parfait.

Cybertruck : une technologie loin d’être parfaite

En théorie, le Full Self Driving de Tesla est capable de prendre en charge la majeure partie de la conduite, y compris dans les rues et les intersections complexes. Mais dans les faits, il semblerait que le conducteur doive rectifier fréquemment la trajectoire du véhicule.

C’est en tout cas ce qu’a pu constater le fan de Tesla Whole Mars Catalog, qui a tenté d’utiliser le FSD sur le Sunset Boulevard de Los Angeles. Une vidéo publiée par l’intéressé montre le Cybertruck tenter un virage à gauche, avant que le conducteur n’intervienne pour empêcher le Cybertruck de rouler droit dans le terre-plein central.

Une équipe de chercheurs de la société indépendante AMCI Testing a également mis le FSD du Cybertruck à l’épreuve. Le groupe a donc conduit le pick-up électrique de Tesla en mode conduite autonome sur plus de 1 600 km. Malheureusement, les conducteurs ont dû intervenir pas moins de 75 fois afin de rectifier la trajectoire du véhicule.

Guy Mangiamele, directeur d’AMCI, précise : « Ce qui est le plus déconcertant et le plus imprévisible, c’est que vous pouvez voir le mode FSD négocier avec succès un scénario spécifique à plusieurs reprises – souvent sur le même tronçon de route ou à la même intersection – pour le voir échouer inexplicablement la fois suivante. »

Source : futurism