Un enlèvement a eu lieu sur Twitter, l’entreprise d’Elon Musk n’a pas réagi à temps
Un garçon de 13 ans aurait été publiquement manipulé par un adulte de 26 ans sur Twitter, et ce, pendant plusieurs mois. Mais ni le réseau social, ni les forces de l’ordre n’auraient réagi à temps pour empêcher son enlèvement.
Après avoir réécrit les règles sur les contenus violents, Twitter fait face à un problème de taille. En effet, tandis que l’entreprise d’Elon Musk continue les licenciements, il semblerait que celle-ci soit passée à côté d’un événement grave. En effet, un adulte a passé plusieurs semaines à manipuler un mineur de 13 ans, avant d’enlever ce dernier…
Selon les procureurs, la victime aurait été conduite au-delà des frontières de l’État d’origine et agressé sexuellement à plusieurs reprises. Pire : pendant tout ce temps, le suspect envoyait des tweets publics qui évoquaient clairement le garçon. Des utilisateurs ont rapidement pris conscience de la gravité de la situation. Ceux-ci ont supplié Elon Musk sur Twitter : “Ce type a enlevé un garçon de 13 ans, supprime son compte et retweete l’alerte orange“.
Twitter n’aurait pas réagi à temps
Selon les preuves examinées par NBC, y compris les tweets, les messages en ligne et les dossiers judiciaires, la police locale avait un grand nombre d’indices prouvant la gravité de la situation. En effet, près d’un mois avant l’enlèvement du garçon, la police a envoyé un mandat de recherche à Twitter pour en savoir plus sur le suspect.
Mais, problème, le nom d’utilisateur du suspect était mal orthographié. Cette erreur n’a été repérée que plusieurs semaines plus tard, Twitter n’ayant pas répondu aux multiples relances de la part des forces de l’ordre. Pourtant, Ella Irwin, vice-présidente de Twitter, précise : “En règle générale, nous répondons aux demandes des forces de l’ordre dans un délai de 2 à 3 jours ouvrables, selon le type de demande“.
Selon les forces de l’ordre, Twitter se serait montré sceptique après que la police a déposé une demande d’information d’urgence à la suite de l’enlèvement, mais a fini par coopérer. La responsable ajoute ainsi : “Nous sommes tout à fait disposés à collaborer davantage avec les forces de l’ordre sur la manière dont nous pouvons accélérer et mieux les aider dans ce type d’enquêtes impliquant des enfants disparus et les demandes de données qu’elles peuvent avoir dans ces cas-là“.
Source : futurism