Voici ce qu’il se passerait si un astéroïde menaçait la Terre
Les chances d’un impact d’une météorite avec notre planète sont peut-être extrêmement faibles, mais pas inexistantes. Des scientifiques ont donc établi un scenario de défense planétaire bien ficelé…
Des astéroïdes “frôlent” régulièrement la Terre. Un bolide spatial vient d’ailleurs de passer entre nous et la Lune, à une distance relativement proche. Mais les scientifiques se préparent déjà à cette éventualité. Ce fut d’ailleurs le but de la mission DART, qui a réussi à dévier la trajectoire d’un astéroïde. Cette mission a servi d’entrainement pour la NASA, qui se prépare à toutes les éventualités…
Une équipe de scientifiques vient ainsi d’expliquer ce qui se passerait si un astéroïde entrait en collision avec la Terre, afin de souligner la nécessité d’une défense planétaire. Celle-ci, dirigée par Paul Chodas, responsable de la NASA, a présenté l’exercice lors d’une récente conférence. Les spécialistes ont ainsi simulé une menace fictive. La situation hypothétique commence donc le 10 janvier 2023, avec la découverte d’un nouvel astéroïde qui reçoit le nom de 2023 PDC. L’objet est initialement désigné comme un “astéroïde potentiellement dangereux“.
Une bombe nucléaire pourrait être nécessaire à notre survie
La NASA définit tout astéroïde qui croise l’orbite de la Terre à une distance d’environ 47,4 millions de kilomètres comme dangereux pour notre planète. La probabilité d’impact de l’astéroïde fictif n’est initialement que de 1 sur 10 000, mais celle-ci augmente avec le temps, à mesure que les installations de suivi sur Terre continuent à le suivre. La taille de l’astéroïde est importante, car elle déterminera non seulement l’ampleur des dégâts qu’il causera, mais aussi les mesures à prendre pour le détourner, voir même la possibilité de le faire.
Et si l’impacteur de la mission DART de la NASA a prouvé sa viabilité, cela pourrait ne pas être suffisant si l’astéroïde est trop massif. À un certain point, une bombe nucléaire pourrait ainsi devenir l’ultime solution. Paul Chodas précise ainsi : “Lorsqu’il s’agit d’un objet énorme, même d’une taille de 2 kilomètres, et qu’il y a très, très peu de chances que cela se produise, le nucléaire est vraiment la principale méthode envisageable“.
Source : space.com