Windows 10 : Microsoft verse 10.000 $ à une femme forcée de faire la mise à jour
La mise à jour forcée vers Windows 10 a conduit une utilisatrice à poursuivre Microsoft. Et l’entreprise lui a versé 10.000 dollars ! Ce versement évite peut-être à Microsoft le pire : une procédure judiciaire dans laquelle la firme serait obligée de reconnaître sa responsabilité. Mais la victoire de l’utilisatrice pourrait bien faire des émules.
La décision de justice pourrait faire jurisprudence aux USA
Cela fait maintenant des mois que Microsoft force ses utilisateurs à mettre à jour leur système vers Windows 10. Jusqu’ici, les utilisateurs s’étaient contentés d’afficher leur mécontentement sur les réseaux sociaux. Mais cela pourrait changer.
Teri Goldstein gère son entreprise, une agence de voyage, depuis son ordinateur. Comme elle a tenté de l’expliquer à Microsoft, elle n’a jamais voulu de Windows 10. Elle explique même qu’avant cette mise à jour elle n’avait “jamais entendu parler de Windows 10”.
Comme de nombreux utilisateurs, Teri Goldstein s’est fait avoir par les boîtes de dialogues de Windows Update. Elle a eu beau cliquer sur la croix, tenter de bloquer la mise à jour, elle y a eu droit quand même. Résultat ? Son ordinateur se met à planter en permanence. Pas terrible lorsqu’on gère une petite entreprise.
Son ordinateur professionnel rendu inutilisable par Windows 10
Teri Goldstein raconte qu’à cause de tout cela, elle n’a pu utiliser son ordinateur “pendant plusieurs jours”, et a contacté au préalable Microsoft pour obtenir de l’aide. Mais là encore, Microsoft ne lui propose rien lui permettant d’annuler cette mise à jour. Elle décide donc de porter l’affaire en justice.
Son avocat requiert alors des dommages-intérêts de la part de la firme, afin de couvrir l’impact financier sur son entreprise, et demande également que Microsoft couvre le remplacement de son ordinateur pour une machine qu’on imagine sans Windows 10.
Microsoft évite de reconnaître sa responsabilité
Bien lui en a pris ! Microsoft sent comme une odeur de roussi, et devant la menace verse 10.000 dollars à la plaignante, ce qui met fin aux poursuites. Le deal permet également à la firme de ne pas directement reconnaître sa responsabilité. Mais les méthodes de la firme de Redmond ont peut-être levé une armée de Terri Goldstein.
Et maintenant que tout le monde sait que la firme verse rubis sur l’ongle 10.000 dollars pour éviter l’escalade, on se demande ce qui va se passer ensuite. Si une class-action n’est pas sur le point de naître et comment Microsoft va réagir. Et si, en pensant bien faire pour servir ses intérêts Microsoft avait-il commis l’une des plus grosses bourdes de son histoire ?