X (Twitter) : l’ensemble des utilisateurs Premium auront bientôt accès à Grok

Le patron de X, Elon Musk, vient d’annoncer l’arrivée prochaine de son chatbot Grok pour tous les utilisateurs premium. En effet, pour l’instant, l’IA est réservée aux utilisateurs Premium+.

Si, dans un premier temps, Elon Musk nous a mis en garde contre les dangers de l’IA, le milliardaire semble avoir rapidement changé d’avis. En effet, le fantasque entrepreneur a depuis lancé sa propre entreprise d’IA, xAI. Celle-ci a développé le chatbot Grok, disponible sur X (Twitter) depuis peu. Et, tandis que celui-ci était initialement réservé aux abonnés Premium+, Grok devrait être disponible pour l’ensemble des utilisateurs Premium dans le courant de la semaine.

On pourrait penser que cette initiative vise à concurrencer directement d’autres chatbots populaires, tels que ChatGPT d’OpenAI, Claude d’Anthropic ou encore Gemini de Google. Toutefois, il est également possible que X cherche à récupérer des abonnés. En effet, selon un récent rapport de Sensor Tower, l’utilisation de X aux États-Unis a baissé de 18 % d’une année sur l’autre en février, et de 23 % depuis l’acquisition du réseau social par Elon Musk.

Grok : X chercherait-il à récupérer ses abonnés ?

De plus, les récents déboires d’Elon Musk vis-à-vis des annonceurs auraient mis à mal les revenus de l’entreprise. En effet, Sensor Tower a constaté que 75 des 100 premiers annonceurs américains sur X d’octobre 2022 ne dépensaient plus de budget publicitaire sur la plateforme.

Elon Musk n’a pas précisé quand Grok deviendrait disponible pour les utilisateurs Premium de X, mais seulement qu’il “serait activé” pour tous les abonnés Premium “dans le courant de la semaine“. X Premium est un abonnement de niveau intermédiaire, qui commence à 8 euros par mois (sur le web) ou 84 euros par an. Les abonnés Premium+, qui sont pour le moment les seuls à bénéficier de Grok, doivent débourser 16 euros par mois, ou 168 euros par an.

Grok pourrait ainsi séduire les adeptes d’Elon Musk, le milliardaire ayant mis en avant le “côté rebelle” de son chatbot, qui serait capable de répondre à des questions sur des sujets généralement interdits aux autres IA.

Source : techcrunch